La toute première fois que j’ai entendu parler de cages à pénis, c’est mon homme qui a abordé le sujet. Je me suis dit qu’il était tombé sur la tête. Je trouvais ça déviant », me raconte Luna, une adepte de la chasteté masculine contrôlée, que j’ai rencontrée via les réseaux sociaux. En se renseignant davantage, elle a compris que les femmes souhaitaient tenter cette pratique pour de multiples raisons. « Leur mec se masturbait trop. Ou pour contrôler la fidélité. Certaines par envie d’activités sexuelles de domination. Mais la plupart, et je fais partie de ces femmes, l’ont fait pour ce que cela induit sur la psyché de l’homme : découvrir de nouveaux plaisirs féminins, rendre son homme plus attentionné, plus calme, plus doux.
Luna m’a guidée vers l’association « Osez la chasteté masculine contrôlée », qui affirme que 4% des hommes québécois en couple ont un pénis enfermé dans une petite cage et en laissent le contrôle total à leurs femmes.